Comment capturer les informations du pied de votre patient ?
Nous entamons cette nouvelle série de webinaires par une question fondamentale dans tout processus de fabrication des orthèses, à savoir la prise d’empreinte.
Il existe, selon les modèles et/ou les pays, plusieurs manières de ‘’capter’’ les informations du pied, permettant la réalisation d’une orthèse. Cela va d’empreintes en 2D, telles que baro-podométrie, pédigraphie, photographie de la face plantaire à des empreintes en 3D (directes ou indirectes), telles que bandes plâtrées, boites en mousse, scanner à plat, scanner à main, application via smartphone.
Pour encore compliquer la prise d’empreinte, les techniques reprises ci-dessus ne sont rien sans ‘’méthodologie’’, c’est-à-dire sans prendre en compte la manière dont le pied est positionné. En charge, en semi-charge ou en décharge ? En position neutre, en position relâchée ou en position corrigée ?
Il serait illusoire de croire que la prise d’empreinte du pied, quel que soit la technique et la méthode choisie, est une garantie sans faille de l’efficacité future de l’orthèse….. La preuve en est le nombre d’articles scientifiques démontrant l’efficacité des orthèses sur certaines pathologies, telle que le syndrome fémoro-patellaire, mais en ayant utilisé des orthèses préfabriquées, donc sans prise d’empreinte préalable.
Nous verrons également les liens étroits qui existent entre ‘’prise d’empreinte’’ et type de corrections, ‘’intrinsèques et/ou extrinsèques’’
Alors, l’empreinte du pied, ‘’obligation’’ ou ‘’fake’’ au regard du processus global de fabrication des orthèses